Aujourd’hui, je vais vous présenter une technique assez peu connue mais qui peut vous donner un avantage monstre sur la concurrence. Je fais ici référence à la technique de parasite SEO, que Romain Pirotte explique dans sa formation TBL.
Explication rapide : le parasite SEO consiste à utiliser des sites d’autorité tiers pour ressortir sur des requêtes business, à fort volume ou stratégique. Ceux qui font de l’affiliation utilisent beaucoup cette technique. Mais les marques conventionnelles auraient tout à gagner à l’adopter dans leur stratégie digitale.
Arrivé là, vous avez probablement plein de questions. Comment mettre en place une telle stratégie ? Est-ce une technique white hat ou black hat ? Et surtout, quels résultats pouvez-vous attendre du parasite SEO ? Je vais tenter de répondre à toutes vos questions dans ce guide…
Le parasite SEO : technique white hat ou black hat ?
En tant que consultant SEO, Trafic manager, responsable e-commerce ou autre, vous avez certainement choisi votre camp : white hat, grey hat ou black hat. En ce sens, il est important de catégoriser cette technique de parasite SEO.
Si vous gérez un site à fort volume ou une marque reconnue, vous ne voulez certainement par risquer une pénalité Google. Alors, je vais vous donner mon humble avis sur cette technique de référencement naturel.
Je qualifierai le parasite SEO de grey hat, à l’image du netlinking. Comme vous le savez, l’achat d’articles sponsorisés est une pratique prohibée par Google puisque cela a vocation à manipuler l’algorithme. Toutefois, toutes les entreprises et agences web (ou presque) l’utilisent.
Or, le parasite SEO va s’appuyer, en partie, sur le netlinking pour fonctionner. C’est pourquoi je qualifie cette technique de grey hat. Poussée à l’extrême ou mal maîtrisée, ce procédé pourrait vous faire tomber du côté obscur de la force…
Donc, si vous décidez de faire appel à ce mécanisme, prenez garde ! Mais heureusement pour vous, je vais vous expliquer comment y recourir sans vous faire piéger… Prêt ?
Le parasite SEO pas à pas
Pour utiliser le procédé de parasite SEO, vous devez bien en saisir le principe et la méthode d’application.
Principe du parasite SEO
Pour résumer, le parasite SEO consiste à publier du contenu optimisé sur des plateformes ou des sites d’autorité tiers. Plusieurs sites peuvent faire se prêter à l’exercice (liste non exhaustive ci-dessous)…
- Quora
Pour certains sites comme LinkedIn, créer un compte vous permettra de publier votre contenu. Pour d’autres, il faudra acheter un article sponsorisé, que vous aurez rédigé et optimisé sur un mot clé précis.
L’objectif est alors de parasiter des sites ayant une bonne autorité pour ressortir sur le mot clé choisi. Et comme vous l’aurez deviné, l’idée n’est pas de le faire avec un seul site mais avec plusieurs. Certains experts industrialisent d’ailleurs le procédé…
Les avantages du parasite SEO
Concrètement, il y a plusieurs bénéfices au parasite SEO…
- Une visibilité possible à court terme : en parasitant des sites d’autorité, vous pourrez avoir un bon classement sur Google plus vite que si vous publiez le même contenu sur votre propre site (en supposant qu’il ait une moins bonne autorité).
- Une possible SERP domination : en utilisant le parasite SEO, vous pourriez dominer la SERP avec plusieurs sites, y compris le vôtre.
- Un gain d’argent : Se positionner avec son propre site sur des mots clés concurrentiels peut impliquer un fort investissement en netlinking. En utilisant ce procédé, cela pourrait permettra un gain d’argent important.
- Une rentabilité : Les experts de l’affiliation génèrent chaque mois des milliers d’euros avec cette technique. Pour ce faire, l’article positionné contient un lien d’affiliation. Et pour une marque, la méthode consisterait à insérer dans le contenu un ou plusieurs liens vers le site officiel.
- Visibilité auprès d’une nouvelle audience : en publiant sur une plateforme à fort trafic, vous vous ferez connaître auprès de son audience, même si ce n’est pas l’objectif principal.
Les inconvénients du parasite SEO
Si le parasite SEO présente des bénéfices, il a tout de même des inconvénients dont vous devez être conscient.
- Une dépendance à des sites externes : En publiant sur des sites tiers, vous perdez en contrôle. Le risque principal est de voir votre contenu supprimé de la plateforme choisie.
- Une technique grey hat : Comme évoqué, le parasite SEO n’est pas 100% respectueuse des guidelines de Google, puisque cela implique généralement l’achat d’articles sponsorisés.
Vous en verrez peut-être d’autres, mais ce sont là les 2 principaux inconvénients. C’est maintenant à vous de faire la balance. Si cette technique vous intéresse toujours, partageons alors la méthode de mise en place et les prérequis pour que cela fonctionne.
Une maîtrise de la rédaction web nécessaire
Pour que le parasite SEO fonctionne, vous devez absolument maîtriser les règles de la rédaction web. En effet, il vous faudra envoyer des articles parfaitement optimisés pour les moteurs de recherche, sans quoi, même si vous publiez sur un site d’autorité, vous n’auriez aucune chance de ressortir.
Je ne vais pas faire ici un cours de rédaction web. Mais dans les grandes lignes, vous devez avoir un contenu structuré, une bonne densité d’informations et répondre à l’intention de recherche.
A propos, si vous avez besoin d’une formation en rédaction web, vous pouvez me contacter !
Déploiement de la stratégie de parasitage
Venons-en maintenant aux faits ! Voici les étapes pour déployer cette stratégie…
- Identifier les sites, plateformes ou réseaux sociaux à parasiter
- Choisir le ou les mots clés pour vos contenus
- Création de vos contenus
- Acheter un article sponsorisé sur les sites cibles, faire un échange de liens ou publier depuis votre compte (pour les sites comme LinkedIn, Quora et autres)
- Monitorer les performances (positions, trafic obtenu, chiffre d’affaires généré
- Répéter le processus
Entrons maintenant dans le détail de chaque étape !
Identification des sites, plateformes ou réseaux sociaux à parasiter
Vous l’avez compris, les sites, plateformes ou réseaux sociaux cibles doivent avoir une bonne autorité, ce qui est le cas de ceux cités précédemment. Sur cette base, nous vous conseillons de considérer plusieurs critères pour arrêter votre sélection.
- Trafic
- Autorité du domaine
- Prix d’achat d’un article sponsorisé
- Thématique du site
- Absence (si possible) de mentions « article sponsorisé » ou similaire
A savoir, certains sites vendent un article sponsorisé à plus de 1000 euros. Or, le parasite SEO doit rester rentable. C’est pourquoi Romain Pirotte conseille plutôt de privilégier les sites plus abordables. Cela étant dit, c’est à vous de fixer votre limite !
Choix des mots clés
Le choix des bons mots clés s’avère crucial pour que le parasite SEO vous rapporte. Pour ce faire, je vous conseille de choisir des requêtes business, qui présentent un bon volume mensuel de recherches. Oubliez notamment les mots clés en dessous de 100 recherches par mois, ceux-ci ne vous ramèneront pas suffisamment de clics.
Pour effectuer votre étude sémantique, vous pouvez utiliser des outils comme le Google Keyword Planner, SEMrush ou encore Ahrefs. Bien évidemment, il en existe d’autres, à vous de choisir le vôtre !
Création de vos contenus
Pour avoir des résultats, vous devez envoyer des contenus optimisés sur les sites cibles. A ce niveau, je distingue deux approches.
La première est une approche industrielle, qui consiste à créer masse de contenus possibles avec l’IA. Sur la quantité, certains vont ranker et d’autres non. Il faut alors accepter d’avoir du déchet. A savoir, c’est la méthode recommandée par Romain Pirotte.
Deuxième approche plus chirurgicale : l’idée est ici de produire des contenus de meilleure qualité en y passant un peu plus de temps. Ainsi, vous maximiserez vos chances de ranker avec chaque contenu. Toutefois, vous en produirez moins à l’heure.
Publication du contenu
Pour la publication de vos contenus, plusieurs méthodes s’offrent à vous. La plus simple est probablement l’achat d’article sponsorisé ou encore la publication sur des sites communautaires comme Quora, LinkedIn ou encore Reddit.
Cela étant dit, rien ne vous empêche de tenter l’échange de liens ou d’autres approches comme les articles invités.
Monitorer les performances
Une fois les contenus en ligne, je vous recommande de surveiller les positions obtenues sur les mots clés ciblés. De même, sous GA 4, vous pourrez voir le trafic qui arrive depuis les sites parasités. Et vous pourrez même suivre les revenus générés. Ce monitoring s’avère important pour évaluer le retour sur investissement du parasite SEO.
Répéter le processus
Bien évidemment, vous pouvez répéter le processus sans limite de temps. Vous pouvez mener ce procédé en parallèle de votre stratégie éditoriale classique. Le parasite SEO doit, à mon humble avis, venir en complément d’une stratégie conventionnelle.
A qui s’adresse le parasite SEO ?
Aujourd’hui, les utilisateurs du parasite SEO sont surtout les experts de l’affiliation. Toutefois, toute entreprise aurait intérêt à l’utiliser pour développer sa présence en ligne et ses revenus.
Il convient toutefois d’avoir une certaine maîtrise en référencement naturel pour s’en servir en minimisant les risques…
Mes conseils sur le parasite SEO
Si vous avez envie d’employer le parasite SEO pour votre site ou ceux de vos clients, je vous transmets quelques conseils supplémentaires…
- Faites attention dans l’utilisation de cette technique car mal maîtrisée, elle pourrait entraîner une pénalité Google. Pour minimiser tout risque, je vous conseille de suivre les bonnes pratiques en matière de netlinking. La diversification des ancres sera notamment importante pour passer sous les radars de Google.
- Utilisez ensuite cette technique en complément d’une stratégie de référencement Google classique. A mon avis, ce procédé ne doit pas se substituer à une optimisation durable de votre propre site mais doit venir en supplément.
- Surveillez enfin la rentabilité du parasite SEO et améliorez vos processus. Avec la pratique, vous pourrez probablement gagner en productivité sur certaines étapes.
Quelles sont les risques concrets du parasite SEO ?
Le premier risque, si vous manquez de maîtrise, est d’avoir aucun résultat, soit un mauvais classement sur les moteurs de recherche avec les pages parasites. Peut-être d’ailleurs que vous n’y arriverez pas du premier coup. N’hésitez donc pas à persévérer jusqu’à dominer le parasite SEO.
Le risque le plus important est la pénalité Google. A savoir, Google a mis en place un algorithme nommé Google Penguin, chargé de traquer le netlinking abusif. Si vous utilisez le parasite SEO sans grande discrétion, une pénalité pourrait alors vous tomber dessus. C’est pourquoi vous devez l’utiliser avec discernement, dans le respect des bonnes pratiques Google.
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Vous aimeriez améliorer votre visibilité en ligne et en particulier sur Google ? Contactez-moi pour un appel découverte. Ensemble, nous étudierons alors votre stratégie actuelle au niveau référencement naturel et plus globalement au niveau marketing digital. Et je vous conseillerai sur les axes d’amélioration et les prochaines actions à mener. Bien évidemment, je pourrai aussi répondre à vos questions sur le parasite SEO.
Vous voulez suivre une formation SEO ? N’hésitez pas non plus à me contacter !
Questions fréquentes
Comment trouver des sites SEO parasites ?
Pour trouver des sites SEO parasites, vous pouvez faire directement effectuer une recherche sur les plateformes de netlinking comme Soumettre, Ereferer, Rocketlink ou d’autres. Vous pouvez également tout simplement effectuer une recherche sur Google ou encore fouiller les annuaires.
Pour identifier les bons sites SEO parasites, je vous conseille alors de tenir compte de plusieurs critères : autorité de domaine, trafic du site, prix d’achat d’un article et thématique.
Qu’est-ce qu’un parasite SEO ?
Par rapport à la technique présentée, le terme parasite SEO fait référence au contenu parasite, qui vient profiter de l’autorité d’un domaine. Certains experts appellent aussi cette technique « référencement parasite ».
Le référencement parasite fait-il partie des mauvaises techniques marketing ?
Mal maîtrisée, le référencement parasite peut amener des pénalités, notamment si votre méthode est détectée par Google Penguin. Toutefois, en respectant certaines règles, la parasite SEO vous sera bénéfique. De nombreux experts de l’affiliation se servent d’ailleurs de cette technique avec succès !
Que faire si votre site est la cible de référencement parasitaire ?
Si vous vendez des articles sponsorisés sur votre blog ou votre site, vous pourriez constater l’utilisation de ce type de techniques. Alors concrètement, il pourrait y avoir des risques si les pages sponsorisées publiées sont de très mauvaise qualité, bien qu’optimisée pour les moteurs de recherche. Un contenu généré automatiquement grâce à l’IA pourrait déplaire à votre audience. Et à grande échelle, cela pourrait nuire à la réputation de votre plateforme. C’est pourquoi de nombreux sites font la chasse aux contenus de cette nature.
En tant que publisher, je vous conseille ainsi d’exiger des critères de qualité si vous laissez la rédaction aux mains des annonceurs. L’autre solution est de gérer vous-même la création de tous les articles sponsorisés.